C’est l’été sur les calendriers. Les Pyrénées attendront. Le vent qui passe à travers la montagne étire les
nuages dans le ciel navarrais. Après une nuit à la belle étoile dans un sac de couchage trop léger, je reprends la route qui mène de Zubiri à Pampelune. Pour me réchauffer, je tente d’allonger le pas. Cela fait quinze jours que j’ai quitté la Coquille, commune au nord du Périgord, sur le chemin de Vézelay. L’absence d’entrainement et un kilométrage quotidien trop important font de moi un marcheur toujours plus incertain. Mes orteils crient pouce. Chaque matin, repartir devient plus laborieux.
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